Diagnostic| Incontinence urinaire
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Diagnostic

Comme vous le constatez, les causes de l’incontinence sont nombreuses. La première étape consiste donc à passer un examen complet, au cours duquel le médecin vous posera plusieurs questions. (Voir ci-contre quelques exemples de questions.)

Avant la visite médicale, prenez le temps d’examiner ces questions et notez toute information que vous jugez utile. Répondez au questionnaire à la page 11 et apportez-en une copie au médecin. Plus il en saura sur vos symptômes, mieux il pourra vous aider. Tenir un journal mictionnel pendant quelques jours est un excellent moyen d’aider le médecin à se faire une idée de vos symptômes. Utilisez-le pour consigner ce que vous buvez, combien de fois vous allez à la toilette et quelle quantité d’urine vous éliminez en deux jours. Vous trouverez un modèle de journal mictionnel à la page 12.

Au cours de la consultation, le médecin fera un examen complet de l’abdomen et des organes génitaux. Il recherchera des symptômes tels qu’une infection des voies urinaires ou de la vessie, une masse ou des selles compactes. Il pourra également réaliser de simples examens, dont les suivants :

Examen à l’effort: Il vous demandera de tousser ou de lever un poids pour déterminer s’il y a des pertes d’urine.

Analyse d’urine: Il recueillera un échantillon d’urine et le fera analyser pour vérifier la présence l’infection, de sang ou d’autres anomalies.

Le plus souvent, ces examens permettront au médecin de déterminer le type d’incontinence dont vous êtes atteint et de vous recommander un traitement. Dans certains cas, cependant, il pourra vous orienter vers un spécialiste (voir la section « Les spécialistes », à la page 28) pour des examens plus poussés, dont les suivants:

  • Mesure du débit urinaire et de l’urine résiduelle post-mictionnelle — Cet examen permet au médecin de déterminer si la vessie se vide complètement. Vous urinerez dans un contenant spécial qui indiquera la quantité d’urine éliminée et la vitesse d’élimination. Le médecin mesurera ensuite la quantité d’urine qui reste dans la vessie après la miction, soit à l’aide d’un appareil à ultrasons, soit au moyen d’une petite sonde (cathéter) insérée dans la vessie.
  • Test urodynamique — Au moyen d’un cathéter, ce test mesure la pression qui s’exerce sur la vessie lorsqu’elle se vide et s’emplit, et fournit des données sur le fonctionnement de la vessie et de l’urètre. Pour certains, cet examen est gênant et inconfortable, mais il contribue à déterminer le meilleur traitement possible.
  • Cystoscopie — On insère un petit tube muni d’une lentille dans l’urètre et la vessie pour voir s’il y a des anomalies dans les voies urinaires.
  • Ultrasons — Comme les échographies administrées aux femmes enceintes, ce test permet d’examiner les voies urinaires.
  • Cystographie (rare) — Cet examen consiste à injecter un colorant dans l’urètre et la vessie. Le patient doit uriner. Grâce au colorant, on peut suivre au moyen de rayons X le parcours de l’urine dans les voies urinaires. On peut ainsi voir s’il y a des problèmes dans l’urètre.
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